Les étapes que traversent tous les introvertis (et que j’aurais aimé connaître avant)
Comprendre ton introversion te permet de mieux vivre en accord avec toi-même.
Être introverti, c’est bien plus qu’un simple trait de caractère. C’est un parcours unique qui, une fois compris, te permet de t’épanouir sans compromis. Si j’avais su plus tôt ce que je sais maintenant, j’aurais arrêté de douter de moi bien avant.
Ces étapes te montrent que ton introversion n’a rien d’étrange, et qu’elle fait partie intégrante de qui tu es.
1) L’inconfort : l’impression de ne jamais être à sa place
Cet inconfort social, pour moi, a commencé dès l’école. Les travaux d’équipe me rendaient anxieuse. Même si j’étais bonne à l’école, proposer mes idées en groupe me stressait toujours. J'avais peur qu'on se moque de mes suggestions, et si mes idées n’étaient pas retenues, je me refermais encore plus sur moi-même.
Les sports d’équipe ou les présentations orales, c’était pire. Le stress de devoir performer sous le regard des autres m'épuisait. Beaucoup d’introvertis ressentent ce malaise quand ils sont obligés d’être actifs ou de se mettre de l’avant. C’est comme si on était « de trop » dans ces situations-là. Mais ce n’est pas un problème à corriger—c’est juste un signe que notre énergie se canalise différemment.
2) La confusion : aimer les gens, mais pas les foules
La confusion arrive quand tu réalises que t’aimes socialiser, mais que les grands groupes te drainent complètement. T’as beau adorer rire avec tes amis ou discuter pendant des heures, les foules te fatiguent. Tu te demandes pourquoi tout le monde semble y prendre plaisir alors que toi, t’as juste envie de rentrer chez toi.
Je me reconnais là-dedans. J’aime être entourée de gens, j’aime les discussions profondes, et j’ai même eu ma phase de sorties dans les clubs à danser jusqu’au matin. J’en garde d’excellents souvenirs! Mais dès le lendemain, j’avais besoin de temps seule pour me ressourcer. À l’époque, je ne comprenais pas pourquoi j’avais autant besoin de cet isolement, et ça me faisait sentir un peu à part. Mais ça, c’est typique chez beaucoup d’introvertis, et c’est correct.
3) La peur : être mal perçue
On m’a déjà dit que j’avais l’air froide ou distante au premier abord. Ce genre de commentaires, ça fait mal quand tu sais que t’es loin d’être comme ça. Mais dès que ces mêmes personnes me connaissaient mieux, elles disaient : « T’es tellement avenante et sociable! ».
Comme beaucoup d’introvertis, j’ai juste besoin de plus de temps pour m’ouvrir complètement. Avec le temps, j’ai compris que cette première impression ne définissait pas qui j’étais. Mon énergie sociale est limitée, et je préfère l’investir dans les moments qui comptent vraiment. J’ai arrêté de me préoccuper de prouver à tout le monde que je suis sociable ou drôle à tout prix.
4) L’éveil : comprendre ce qu’est l’introversion
Même si je connaissais le terme, je n’avais jamais vraiment réalisé que j’étais introvertie. Je pensais que l’introversion, c’était pour les gens hyper réservés, qui évitent toute interaction sociale. Mais après avoir lu davantage sur le sujet, ça m’a frappée : être introverti, ça ne veut pas dire être antisocial, ça veut juste dire que je me ressource différemment, en solo.
Comprendre ça, ça a tout changé. J’ai arrêté de me battre contre moi-même et j’ai enfin commencé à comprendre pourquoi certaines situations m’épuisaient alors que d’autres me stimulaient.
5) L’acceptation : arrêter de se forcer à entrer dans le moule
Une fois que j’ai compris ce que signifie être introvertie, j’ai commencé à l’accepter pleinement. J’ai arrêté de culpabiliser quand je disais non à des sorties ou que je prenais du temps pour moi. J’ai aussi arrêté de me forcer à jouer un rôle pour plaire aux autres.
Accepter son introversion, c’est aussi comprendre que tes relations n’ont pas besoin d’être nombreuses pour être profondes. Ce sont les relations de qualité qui comptent, celles qui respectent ton besoin de solitude et d’espace.
6) S’assumer pleinement : vivre pleinement son introversion
Le dernier stade, c’est quand tu commences à vivre ton introversion sans compromis. Tu sais que tu as besoin de moments seul pour recharger tes batteries, et tu n’as plus peur de le planifier. Tu arrêtes de dire oui à des sorties qui ne t’intéressent pas juste pour plaire aux autres. T’acceptes que ta façon de gérer ton énergie sociale est différente, et que c’est parfaitement correct.
Tu deviens plus sélectif dans tes relations, tu t’entoures de personnes qui comprennent et respectent ton rythme. Et surtout, tu te soucies beaucoup moins de ce que les autres pensent de toi. Tu sais que tu peux être sociable quand tu le veux, mais tu sais aussi que tu peux être parfaitement bien dans ta bulle.
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Ces étapes ne sont pas toujours linéaires. Parfois, tu vas revenir à l’inconfort ou à la confusion. Mais l’important, c’est de savoir que ce processus fait partie du cheminement. Ce qui compte, c’est de reconnaître que l’introversion n’est ni un défaut ni une faiblesse, mais une force unique.
Et une fois que tu l’as compris, tu peux vraiment commencer à vivre en phase avec toi-même.
Source : https://aldentans.medium.com/the-6-stages-all-introverts-go-through-as-they-grow-up-36abd088f7d4
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